Récemment, nous avons rencontré Cédric, créateur d’un jeu de société, qui cherchait
des volontaires pour l’aider à le tester et à l’améliorer. Comment refuser une si
belle occasion de s’amuser tout en étant utiles ?
iDNA se prend au jeu !
Le but du jeu est de reprendre un journal de presse qui vivote et a bien du mal à décoller, parce que l’équipe en place n’a pas su correctement en gérer les priorités, les contraintes, et les ralentissements.
Concrètement, nous avons fait 2 équipes de 5 personnes qui devaient s’organiser pour que le journal paraisse dans les temps, tout en assurant certaines conditions sine qua non : pour chaque numéro, la publication de 4 actualités, 2 reportages etc.
Rapidement, deux points importants se sont dégagés :
- il fallait à la fois gérer l’urgence de la publication à court terme, et préparer les jours suivants, car le journal devait paraitre
également sur la durée. Ou comment prendre en compte les limites et les contraintes d’un projet. - il était impossible de gérer tous ensemble chaque étape de publication, car nous devions publier chaque numéro en 5
minutes. Il a donc fallu apprendre à faire confiance aux autres, et attribuer une responsabilité à chacun, sans que les autres
interviennent (délégation, confiance) : l’approvisionnment en missions de départ, la phase d’étude de ces missions, puis leur
réalisation et leur validation. Sachant qu’il était interdit d’alimenter les premières étapes, tant que la validation finale n’était
pas réussie (gestion des dépendances).
Point positif, le jeu dure suffisamment longtemps pour que l’on parvienne à comprendre ses erreurs et améliorer sa stratégie d’un tour à l’autre.
De plus, au fur et à mesure, la stratégie des 2 équipes s’est clairement différenciée : dans l’une, un leader s’est naturellement dégagé (alors qu’il est arrivé en cours de route, bravo à lui pour la très grande capacité d’adaptation !). Mais la contrainte de temps imposant réellement de se faire confiance, il a dû rapidement attribuer un rôle précis à chacun. Dans l’autre équipe pas vraiment de leader, et une stratégie moins marquée.
A l’arrivée, 2 équipes avec 2 modes de fonctionnement distincts, et forcément une seule gagnante ! Conclusion : le collectif ne fonctionne pas sans leadership et le collaboratif a ses limites, surtout s’il ne repose pas sur un management clair et suffisamment directif.